Lors du match perdu à La Rochelle samedi soir (25-23), le géant All Black de la Section Paloise a subi une commotion cérébrale. Le problème, c’est qu’il risque de louper les derniers matchs de son immense carrière. On vous explique tout.
Fin de carrière ?
Sorti à la 48ème minute du match suite à un choc subi à la tête sur un plaquage sur le colosse australien Will Skelton, Sam Whitelock souffre d’une commotion cérébrale. Remplacé la tête basse, l’homme aux 153 sélections avec les All Blacks a annoncé il y a plus d’un mois que cette saison serait la dernière de sa carrière. De plus, il est bon de rappeler qu’avant de vivre sa première apparition sous le maillot palois, il avait déjà subi une blessure de ce genre à l’entraînement. Le règlement stipule que deux commotions subies en moins d’un an nécessitent une période de repos de 12 jours obligatoire.
Le feu vert espéré du neurologue
Si l’on veut revoir le légendaire deuxième-ligne néo-zélandais fouler à nouveau les pelouses du Top 14, il faut espérer qu’il puisse obtenir le feu vert du neurologue indépendant. En effet, si le médecin donne son accord après les entretiens protocolaires, Whitelock pourra rejouer. Dans le cas inverse, il n’aura pas le temps de disputer les deux dernières rencontres de son équipe. Les Palois se rendront chez le Racing dans deux semaines avant de recevoir Perpignan au Hameau. Ces deux matchs s’avèrent cruciaux pour une équipe qui peut encore espérer de qualifier. Ainsi, la présence du leader dans l’âme qu’est « le grand Sam » serait précieuse pour pouvoir, pourquoi, pas entrevoir un barrage. Et ainsi permettre au All Black le plus capé de l’histoire de finir son immense carrière sur des phases finales.